Charlotte de Bouteiller
Hypnothérapeute et micronutritionniste à Choisy-le-Roi

L’interêt des oranges


L'interet des oranges

Notre régime alimentaire, en apportant beaucoup de viande et de céréales, acidifie l’organisme. Or, les acides organiques des agrumes (qui leur confèrent leur saveur acidulée) possèdent paradoxalement un effet alcalinisant : en s’unissant à des minéraux comme le potassium, ils forment des bicarbonates qui compensent l’acidité du corps. Cette propriété des agrumes est particulièrement intéressante dans la lutte contre l’ostéoporose. Une forte acidité contraint en effet le corps à puiser du calcium dans les os pour conserver l’équilibre acide-base. Les agrumes permettent de contrebalancer l’effet acidifiant de notre régime alimentaire sans puiser dans nos réserves osseuses.

L’intérêt principal des agrumes est leur richesse en flavonoïdes, des composés de la famille des polyphénols. Ces antioxydants puissants agissent en synergie avec la vitamine C et les acides organiques. Les flavonoïdes et les composés aromatiques des écorces d’agrumes possèdent en outre une action protectrice vis-à-vis des veines et des capillaires. [1]

L'orange entière et de qualité a un apport énergétique modéré (45 kcal/100 g). Un fruit moyen (150 à 180 g net) couvre pratiquement l'apport quotidien recommandé en vitamine C (80 mg pour l’adulte).
Un apport particulièrement important l’hiver, face aux agressions microbiennes et virales, à la fatigue et aux baisses de forme...qui est la pleine saison de l’orange.

La vitamine C stimule les réactions de défense de l’organisme, en activant la formation des anticorps et l’activité phagocytaire des globules blancs. Elle intervient aussi dans la biosynthèse de l’adrénaline et des corticoïdes, les hormones du stress. C’est de cette façon que la vitamine C accroît la résistance aux agressions. Son rôle le plus important est cependant dans la synthèse cellulaire (notamment des tissus conjonctifs, des os et des cartilages), et dans l’absorption du fer : des processus dont le bon déroulement favorise également les défenses de l’organisme. Avec le magnésium elle participe au renouvellement cellulaire.

Intéressante contre certaines pathologies

Une supplémentation quotidienne en vitamine C renforce le système immunitaire et la résistance aux virus hivernaux. En cas de rhume, la prise de doses plus importantes dès l’apparition des premiers symptômes, réduirait la durée de l’infection.

C’est l’antioxydant hydrosoluble (soluble dans l’eau) le plus efficace dans le plasma de l’homme. La vitamine C est concentrée dans les leucocytes, des globules blancs dont le rôle est de défendre l’organisme contre les agents pathogènes extérieurs. En cas de stress ou d’infection, les concentrations de la vitamine C diminuent rapidement dans les leucocytes.

De plus, la vitamine C participe au maintien de l’équilibre oxydant/antioxydant dans les cellules. Elle les protège ainsi contre les espèces réactives de l’oxygène, des radicaux libres, qui sont produites lorsque les voies respiratoires sont infectées et au cours de la réponse anti-inflammatoire.

La teneur des agrumes en vitamine B9 (acide folique) permet aussi de prévenir les maladies cardiovasculaires. L’acide folique réduirait le taux sanguin d’homocystéine, un acide aminé apporté par les protéines et qui représente un des facteurs de risque de ces maladies. [2]

Comme tous les fruits et légumes, les agrumes, par leur richesse en antioxydants, permettent de prévenir les cancers. Ils semblent protéger plus particulièrement des cancers de l’estomac et du larynx. D’autre part, les terpènes des agrumes rendent plus efficaces les enzymes de détoxification contre les agents cancérigènes.

Grâce à ses flavonoïdes, l’orange a aussi un effet anti-inflammatoire sur l’organisme [3]. Chez les personnes qui souffrent de maladies comme la polyarthrite rhumatoïde, consommer des aliments riches en flavonoïdes serait en effet bénéfique.

On peut manger des oranges sans risquer de se décalcifier ! Et bien au contraire, l'orange est l'un des fruits qui fournit le plus efficacement du calcium à l'organisme. Le calcium dans l’orange est relativement abondant (40 mg aux 100 g, au lieu de 5 à 15 mg dans la plupart des autres fruits). Par ailleurs, le rapport calcium / phosphore est de 2,5 ce qui est une valeur optimale pour la bonne utilisation du calcium. Enfin, la présence d'acides organiques (et en particulier d'acide citrique) joue également un rôle favorable sur l'assimilation calcique. Ainsi, l'utilisation biologique du calcium de l'orange apparaît voisine de celle du calcium du lait, modèle en la matière. De ce fait, l'orange ne peut que favoriser le bon statut calcique de l'organisme.

Notre régime alimentaire, en apportant beaucoup de viande et de céréales, acidifie l’organisme. Or, les acides organiques des agrumes (qui leur confèrent leur saveur acidulée) possèdent paradoxalement un effet alcalinisant : en s’unissant à des minéraux comme le potassium, ils forment des bicarbonates qui compensent l’acidité du corps. Cette propriété des agrumes est particulièrement intéressante dans la lutte contre l’ostéoporose. Une forte acidité contraint en effet le corps à puiser du calcium dans les os pour conserver l’équilibre acide-base. Les agrumes permettent de contrebalancer l’effet acidifiant de notre régime alimentaire sans puiser dans nos réserves osseuses.

A rappeler aussi que les fumeur absorbe moins bien la vitamine C que les non fumeurs il leur est donc conseillé d’avoir une consommation plus importante, de même on soupsonne qu’une carence en vitamine C favorise les insomnie ou une moins bonne qualité de sommeil.

 

Références : 

[1] Garg A, Garg S, et al. Chemistry and pharmacology of the Citrus bioflavonoid hesperidin. Phytother Res 2001 December;15(8):655-69.

[2] Turati F, Rossi M, Pelucchi C, Levi F, La Vecchia C. Fruit and vegetables and cancer risk: a review of southern European studies. Br J Nutr. 2015 Apr;113 Suppl 2:S102-10. doi: 10.1017/S0007114515000148.

[3] Joseph SV, Edirisinghe I, Burton-Freeman BM Fruit Polyphenols: A Review of Anti-inflammatory Effects in Humans. Crit Rev Food Sci Nutr. 2016;56(3):419-44. doi: 10.1080/10408398.2013.767221.


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